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HISTOIRES COMMUNAUTAIRES
   
 

La Coop�rative de soins de sant� Aylmer Un succ�s sans �gal et le citoyen au c�ur des pr�occupations
Par Marcien Villemure, premier secr�taire de la Coop�rative, en collaboration avec Martin van den Borre, coordonnateur au d�veloppement de la CSA

Introduction
En septembre 2004 la Coop�rative de Sant� d�Aylmer (CSA) comptait 100 membres ; en avril 2005, c��tait 2701!

Franc succ�s, tout � l�honneur des membres qui croient � la CSA. Le Minist�re de la sant� garde la coop�rative � l��il pour la bonne raison que la CSA est la premi�re coop�rative de soins de sant� � �tre cr��e dans une ville qu�b�coise moyenne de 40,000 h, soit dans le secteur Aylmer de la ville de Gatineau et de 50,000 habitants si on inclut les environs.

�mergence et besoins de la CSA Une quarantaine de citoyens, � l�invitation des docteurs Bernard G�linas et Claude Archambault de la clinique m�dicale Aylmer-Lucerne, se r�unissent, fin janvier 2001 et mettent en commun diverses conceptions des soins de sant� � Aylmer. Une coop�rative de soins de sant� �merge clairement des �changes. Suite � cette r�union, un comit� provisoire (CP) d�une dizaine de membres prend forme. De plus, une visite en mai 2001 � la Coop Sant� les Gr�s s�av�re fructueuse parce que les visiteurs r�alisent que cette coop�rative n�existe que depuis 5 ans et qu�elle affiche un succ�s incontest� et sans aucune aide des gouvernements.

AylmerMalgr� le fait qu�un CLSC et un CHSLD fournissent d�j� plusieurs services, le comit� r�alise rapidement que les probl�mes sont tout de m�me nombreux et les plus pressants se pointent rapidement : p�nurie de m�decins et d�infirmi�res, absence de services sp�cialis�s, peu de visites � domicile, obligation de se d�placer vers les h�pitaux pour recevoir certains soins, d�ficience du plateau technique, collaboration avec les services de sant� du milieu � intensifier.

Vision et Valeurs
L��tre humain au centre des pr�occupations de la CSA. C�est par lui et pour lui que fonctionne la CSA : le pouvoir exerc� est d�mocratique, son adh�sion est volontaire, la coop est autonome et ind�pendante, l��ducation doit �tre un �l�ment int�gr� et ajust� aux besoins des membres. Notre mission est de voir au bien-�tre de ses membres, tant dans le domaine curatif que pr�ventif. Pour �tre efficace la CSA sollicite l�appui de la communaut� dans toutes ses composantes.

Le b�n�volat est une partie int�grante du coop�ratisme. Il est le sang qui circule et vivifie toutes les parties du corps dont il est le barom�tre. Plusieurs membres ont d�j� offert leur aide. Mais pour bien les int�grer, un plan d�ensemble est mis sur pied. Si la CSA compte 2701 membres, c�est que ceux-ci montrent un grand int�r�t pour la CSA.

La coop�rative a adopt� une approche de pr�vention. Selon l�organisation mondiale de la sant� (OMS) quatre habitudes menacent notre sant� et notre porte-monnaie : l�inactivit� physique, la tabagisme, le mauvais r�gime alimentaire et l�abus d�alcool. L� � auto-soin �, une nouvelle fa�on de se � prendre en main � au plan individuel, contribuera � changer les mentalit�s.

D�broussaillage et actions du conseil provisoire
Le comit� provisoire mena � bonnes fins plusieurs actions dont voici les plus importantes Pour les asseoir solidement, la CSA proc�da � une recherche sur la faisabilit� de la CSA. Martin Van Den Borre, de la CSA en assuma la r�alisation. Cette recherche, , financ� en partie par le PATDEC, permit de choisir un type de coop�rative parmi les quatre types envisag�s. Celle dite de solidarit� ou les membres peuvent �tre les usagers, les professionnels, le personnel cl�rical et les partenaires du milieu rallia les membres du comit�. Suite � cette recherche, la CSA obtint ses lettres patentes du gouvernement du Qu�bec, le 26 septembre 2001. S�ensuivit l��laboration de r�glements, dont le no 1 sur la r�gie interne, soit les cat�gories de membres, l�assembl�e g�n�rale, le conseil d�administration, le no 2 sur les emprunts et octrois de garantie, le no 3 sur le prix de la cotisation de membre.

Cr�ation de la Coop Sant� Aylmer
L�assembl�e g�n�rale de fondation ou d�organisation s�est tenue le 26 mars 2002. Un conseil d�administration fut �lu, les r�glements furent adopt�s, cinq comit�s furent form�s, dont les comit�s du plan d�affaires, de recrutement et de communications, des relations publiques, de la fondation et des finances. Ces comit�s sont toujours en fonction. Le document d�adh�sion � la CSA �num�re les avantages et privil�ges � devenir membres: vous devenez propri�taires d�une clinique et vous pouvez �galement influencer son d�veloppement en votant aux assembl�es g�n�rales et en devenant b�n�voles. Sur pr�sentation de votre carte de membre: vous profiter de rabais chez des professionnels et marchands de la r�gion; vos enfants de moins de 18 ans b�n�ficient des m�mes avantages et privil�ges que vous; vous avez un service privil�gi� lors de vos visites � la clinique d�urgence; et, vous profitez de rabais sur des analyses de laboratoire et autres services non couverts par l�assurance maladie du Qu�bec.

Objectifs de d�veloppement
Dans les trois prochaines ann�es la CSA compte: recruter 5 nouveaux m�decins; instaurer des programmes de pr�vention et organiser des ateliers; mettre sur pied une clinique sant� voyage qui inclura les services de consultation et l�administration de vaccins; faire l�acquisition de nouveaux �quipements m�dicaux pour le diagnostic; le suivi et le traitement de la maladie; mettre sur pied une clinique de p�rinatalit�; am�liorer les services de radiologie avec la possibilit� de faire des mammographies et des �chographies; et, devenir un centre ambulatoire plus complet avec l�am�lioration des services d�urgence et l�augmentation des heures d�ouverture.

Conclusion
La CSA ambitionne de devenir un centre de vie communautaire centr� sur la sant�. Au curatif et au pr�ventif, elle ajoute l��ducatif. Ce dernier volet pourra consister en des conf�rences, des ateliers sur diff�rents probl�mes m�dicaux comme le diab�te, les maladies cardio-vasculaires, les d�pressions nerveuses, des activit�s d�exercices physiques en collaboration ou non avec les centres qui existent d�j�, des probl�mes li�s au travail, comme le stress, des ateliers sur le coop�ratisme, etc., etc. Il est permis de r�ver � un centre bien implant� dans son milieu, � un phare ou les gens peuvent trouver la r�ponse � leurs besoins en sant� et sans oublier leurs enfants.

Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter monsieur Guy Benoit au 819-684-0710 ou par courriel au charlemagne.edu@sympatico.ca.

Sources
(1) Villemure, M. (2003). Coop Sant� Aylmer, Gatineau : Liaisons GTE. 51 pp.
(2) Martin Van Den Borre, (2002). �tude de pr� faisabilit�, Gatineau, Coop Sant� Aylmer, 40 pp.

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