Avec la collaboration de Gilles Dorion, Réjean Robidoux et André Vanasse
Appelé souvent le Faulkner du Québec, Gilbert La Rocque fut un directeur littéraire influent et certainement un des écrivains québécois les plus talentueux de sa génération. Dans ses romans, La Rocque démontre éloquemment l’importance universelle des souvenirs, des gestes, des personnages et des événements cruciaux ressuscités involontairement par la mémoire profonde.
Extraits :
” L’auteur décolle constamment de la réalité banale. Virant au fantastique, les romans de La Rocque se dévoilent dans le miroir des rêves. ” (Donald Smith)
” Ce qui fait la force de La Rocque, la marque de son grand talent, précisément parce qu’elle n’appartient qu’à de trés rares écrivains, c’est cette “signature” reconnaissable entre mille parce que modelant un phrasé si particulier, si typé, si agréable pour ceux qui le connaissent et qui l’apprécient, qu’il crée, comme ç’avait été le cas naguère pour Marcel à la lecture de certaines phrases de Bergotte dans LA RECHERCHE, une jouissance de la reconnaissance. ” (André Vanasse, l’Université du Québec à Montréal)
” Le don de La Rocque de coller à la conscience de ses personnages est capital et il peut en vérité aller très loin. La Rocque parvient à se mettre, si j’ose dire, dans la peau d’une femme et à représenter toutes les cénesthésies typiquement féminines. (Réjean Robidoux, Université d’Ottawa)
” Un style tout à fait personnel, difficilement transposable ou imitable par d’autres écrivains. Une rhétorique efficace. ” (Gilles Dorion, Université Laval)
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