Reportage au sujet de l’édition de 2017

MÉLISSA CHAPDELAINE POIRIER (Bishop’s University)

Résumé général du cours

Suivre le cours de littérature et de culture de la Nouvelle-France, c’est d’abord et avant tout vouloir s’instruire et aimer apprendre. C’est de vouloir découvrir l’histoire de Jacques Cartier et les différents missionnaires et religieuses qui sont venu(e)s de France. Les étudiants auront la chance d’en savoir plus sur le passé de la Nouvelle-France, à travers des lectures et des visites de bâtiments et de musées. Alors que la matière en classe est donnée le matin, la grande partie du cours se fait à l’extérieur. L’étudiant(e) découvrira ainsi des paysages de Québec encore jamais vus et surtout des personnages qui ont fait partie de l’histoire de la Nouvelle-France. Il/elle se familiarisera avec le style d’écriture du dix-huitième siècle et connaitra les principaux auteurs et œuvres qui ont marqué l’époque de la Nouvelle-France. Il/elle pourra faire des recherches aux archives et en savoir davantage sur le métier d’archiviste. Dans ce cours, il n’est pas uniquement question de la culture française et québécoise, mais aussi de la culture amérindienne. L’étudiant(e) fera ainsi la connaissance des onze premières nations qui se sont installées dans les débuts de la Nouvelle-France. S’il/elle est amateur(ice) de la culture, il/elle pourra rencontrer des élèves qui viennent d’un peu partout au pays.

Première semaine

Durant la première semaine, je ne savais pas trop à quoi m’attendre et j’étais un peu inquiète étant donné que je ne savais pas comment le cours allait se dérouler et que je ne connaissais pas encore les élèves et le professeur. J’étais surtout stressée par rapport aux lectures à faire, puisque l’on devait lire pour chaque début du cours plusieurs différents textes et je ne savais pas exactement ce qu’il fallait retenir. Je prenais alors tout en note et j’essayais de retenir tout par cœur les deux-trois œuvres qu’on devait lire la veille. Le jour où le prof nous a demandé si on avait des questions par rapport aux lectures et qu’il n’y avait pas d’autres questions en lien avec la matière, j’ai compris qu’il ne fallait pas tant s’en faire et que le cours allait être plutôt facile. Après le dîner, il fallait être prêt et aimer sortir car c’était à ce moment qu’il y avait le plus d’activités et d’apprentissages. Mes activités préférées furent la visite à l’Observatoire, parce qu’on avait des vues magnifiques de la ville de Québec comme des montagnes et le fleuve, la visite aux archives parce qu’on se retrouvait dans un lieu où on découvrait des vieux manuscrits et des documents du dix-huitième siècle et bien sûr la visite de la Citadelle parce qu’on avait encore des belles vues sur la ville de Québec, notamment le Château Frontenac sur le fleuve. Ça été surtout étonnant pour moi parce que j’étais déjà venue à Québec, mais les visites m’ont permis de découvrir des endroits que je n’avais jamais penser à visiter comme les plaines d’Abraham et la Citadelle.

Deuxième semaine

Quand la deuxième semaine a commencé, j’ai fini par m’habituer à l’horaire du jour : discussions autour des lectures et sorties. Cela m’a demandé beaucoup d’énergie, mais ça a valu la peine pour les activités qu’il y avait. Je n’avais jamais eu encore un cours avec lequel on pouvait visiter des musées et des églises, et j’ai trouvé cette partie intéressante. J’ai aimé pas mal tous les musées, car chacun avait des histoires et des personnages à raconter. Ces lieux ont été importants puisque l’on a appris beaucoup de choses qu’on n’avait pas lues dans les lectures comme les histoires des Ursulines ou encore celles des Augustines. Je n’avais jamais non plus appris à l’école comment la cité de la Nouvelle-France s’était construite. On a pu voir qu’elle avait commencé avec rien et que les bâtiments ont été construits au fil des ans. L’éducation et la conversion des Autochtones furent aussi des sujets abordés lors des visites. De plus, que dire des églises ? Je n’avais jamais pensé en apprendre autant. D’abord, il y avait deux types d’églises : l’église catholique et l’église anglicane. On nous a dit que c’était dans les règles que l’église catholique devait avoir plus de décorations que l’église anglicane et surtout des couleurs pâles. Ces visites m’ont ainsi fait réaliser que j’avais toujours mis les pieds dans des églises catholiques, et cela, sans vraiment le savoir. En allant dîner au monastère des Augustines, j’ai pu remarquer à quel point les sœurs religieuses mangeaient sainement, rien qu’en ayant un bon sandwich à l’humus, mélangé avec des lentilles, de la salade et de la verdure.

En conclusion

Pendant mes cours d’hiver, ma prof de littérature m’avait parlé du Séminaire d’été à Québec. À ce moment-là, je n’étais pas encore certaine d’y aller, car j’avais d’autres préoccupations comme me trouver un emploi. Une fois que j’ai eu mon emploi, je me suis renseignée sur les dates et elles entraient parfaitement dans mon horaire du temps. J’ai trouvé ça génial que le cours se soit donné en quelques semaines, car j’ai pu aller travailler et finir les travaux de session à la maison. Tout juste avant que je m’inscrive au cours, j’avais aussi reçu une invitation à un cours d’été à mon école et j’ai dû trancher entre les deux. Entre du sérieux et de l’aventure, j’ai préféré choisir l’aventure (sérieusement organisée). J’ai eu raison de ce choix puisque je suis partie de Québec pour aller à Ottawa et d’Ottawa pour revenir au Québec. Moi qui aime les voyages, j’ai bien aimé ces petits trajets dans le train et c’était la première fois que je prenais Via Rail. De plus, je me suis fait de nouvelles connaissances et il y avait toutes sortes d’activités : les visites aux musées, aux églises, à l’Observatoire de la Capitale, aux Archives du Petit Séminaire, à la Citadelle et aux Fortifications du Québec et du Fort Saint-Louis. Finalement, j’ai vu et lu des choses qui m’ont beaucoup plu. Entre autres, un livre dont les images étaient des gravures et comment on fabriquait un livre au dix-huitième siècle. Je recommande ce cours pour ceux qui aiment l’aventure, mais aussi ceux qui aiment découvrir et apprendre de nouvelles choses.