Anthony Musiwa, Centres communautaires d’alimentation du Canada (il)
Anthony Musiwa, détenteur d’un doctorat, est le conseiller principal en matière de politiques de l’Unité de lutte contre la pauvreté de Centres communautaires d’alimentation du Canada. Bénéficiaire de la bourse postdoctorale Banting, il est membre du Département des méthodes, des données probantes et de l’impact de la recherche en santé de l’Université McMaster. Il est également membre du Centre de recherche sur l’enfance et la famille de l’Université McGill. Anthony situe son travail en matière de politiques, de pratique et de recherche à l’intersection des enjeux de pauvreté, de santé maternelle et infantile ainsi que de protection de l’enfance. Son travail porte plus précisément sur l’incidence des politiques publiques sur l’accès aux services de base pour les enfants et les familles à faible revenu. Il lui a d’ailleurs valu plusieurs prix convoités, décernés par des agences comme le Conseil de recherches en sciences humaines, le Fonds de recherche du Québec–Société et culture ainsi que le Centre de recherches pour le développement international. Dans le cadre de son travail, Anthony met à profit sa formation interdisciplinaire en travail social, en droit, en recherche sur les politiques et en études du développement, formation suivie au Canada, au Royaume-Uni et au Zimbabwe.
Carol McGregor (elle)
Mère, grand-mère, cheffe traditionnelle, Kanien’kehá:ka de Kahnawà:ke.
Brady H. Weiler (il)
Brady H. Weiler, doté d’un bagage de compétences unique, cumule plus d’une quarantaine d’années d’expérience en restauration et en hôtellerie. Élevé à Edmonton, il a développé très tôt un intérêt pour la nourriture et la cuisine. Sa passion pour l’alimentation l’a amené à travailler dans une sandwicherie locale à 12 ans, puis à devenir préposé au maïs soufflé au Colisée. Au secondaire, il a travaillé pendant trois ans à l’hôtel Four Seasons d’Edmonton. Plus tard, il a aussi porté le chapeau de chef principal dans un restaurant aux îles Caïman.
Quelques années après son retour au Canada, à 31 ans, Brady a ouvert à Wetaskiwin la Pipestone Food Company, qui a roulé pendant 17 ans comme restaurant gastronomique, pub irlandais et traiteur. Brady a ensuite représenté une ferme locale vendant des produits carnés entièrement naturels et sans hormones, ce qui l’a amené à devenir fournisseur pour le programme alimentaire de la Commission scolaire de Maskwacîs. En tant que professionnel de l’industrie, il a d’abord été sceptique – mais piqué de curiosité – en apprenant que le programme nourrissait les élèves pour moins d’un dollar par jour.
Enfin, le hasard a bien fait les choses : il est maintenant directeur de ce programme formidable.
Elaine Power, Université Queen’s (elle)
Elaine Power est professeure à l’École de kinésiologie et d’études sur la santé de l’Université Queen’s. Dre Power a obtenu son doctorat de l’Université de Toronto en 2002. Chercheuse en études culturelles, elle consacre ses recherches aux intersections entre l’alimentation, la santé et le revenu, avec un intérêt particulier pour l’insécurité alimentaire. Elle est membre fondatrice du Kingston Action Group for a Basic Income Guarantee et coauteure du livre The Case for Basic Income: Freedom, Security, Justice (BTL Press, 2021). Actuellement, Dre Power travaille avec une petite équipe d’universitaires et d’artistes pour créer un roman graphique présentant aux jeunes les facteurs systémiques et structurels qui sont à l’origine de l’insécurité alimentaire, et qui les encourage à envisager des solutions au-delà du modèle caritatif traditionnel.
François Fournier, Observatoire québécois des inégalités (il/lui)
François Fournier détient une maîtrise en sciences politiques et un doctorat en sociologie. Généraliste curieux plutôt que spécialiste d’un domaine d’étude, il a effectué des mandats de recherche, qualitatifs et documentaires, très variés, notamment auprès de populations vulnérables. Son parcours de recherche l’a conduit à travailler comme analyste senior sur une diversité de problématiques sociales dans des cadres universitaires, des instances de droits de la personne et pour deux importantes commissions d’enquête au Québec.
Chercheur à l’Observatoire québécois des inégalités depuis plus de trois ans, ses intérêts de recherche portent notamment sur les inégalités en matière de besoins essentiels (insécurité alimentaire) et sur les déterminants de la mobilité sociale (inégalités scolaires), en intégrant une perspective intersectionnelle. Il coordonne également à l’Observatoire un chantier d’éducation aux inégalités qui vise à sensibiliser aussi bien les élèves du secondaire que le grand public aux disparités sociales, à leurs conséquences et à leurs causes structurelles.
Irena Knezevic, Université Carleton (elle)
Co-organisatrice de l’événement.
Irena Knezevic est professeure agrégée en communication, culture et santé à l’Université Carleton à Ottawa. Dans ce cadre, elle codirige l’initiative de recherche Food and Media Hub. La plupart de ses travaux s’inscrivent dans une approche communautaire et portent sur les systèmes alimentaires, la communication en santé, l’équité et les discours entourant l’alimentation et la santé. Elle est également coéditrice du manuel Food Studies: Matter, Meaning, Movement (2022). Elle a enseigné les études alimentaires aux niveaux collégial et universitaire et est actuellement titulaire de la Chaire en innovation pédagogique 2022-2025 de l’Université Carleton.
Jocelyne Gamache, Regroupement des cuisines collectives du Québec (elle)
Jocelyne Gamache est coordonnatrice générale du Regroupement des cuisines collectives du Québec (RCCQ), un organisme qui favorise l’émergence, la consolidation et la concertation des cuisines collectives sur le territoire du Québec. Avant de se joindre au Regroupement en 2019, elle a complété une formation en sciences politiques et travaillé dans différents groupes communautaires impliqués auprès de personnes en situation de vulnérabilité. Elle a travaillé notamment dans un organisme de défense des droits des personnes assistées sociales à Montréal, au sein d’un organisme qui œuvre dans le domaine des troubles d’apprentissage, ainsi que dans le domaine de la petite enfance.
Depuis le début de son mandat au sein du RCCQ, elle a mis sur pied un comité qui travaille à développer un projet de loi-cadre sur le droit à l’alimentation. Elle est passionnée par les mouvements de mobilisation et de revendication citoyennes ainsi que par le droit à l’alimentation pour tous et toutes.
Joshua Smee, Food First NL (il/lui)
Joshua Smee est le directeur général de Food First NL, une organisation provinciale à but non lucratif qui travaille avec les communautés de Terre-Neuve-et-Labrador pour faire progresser le droit à l’alimentation et promouvoir leur vision d’une province où chacun peut manger avec joie et dignité.
Passionné par les changements systémiques et le pouvoir de l’action collective, Joshua a joué un rôle de premier plan dans de nombreuses coalitions et campagnes. Il copréside le groupe de travail sur la sécurité alimentaire avec le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, est l’un des principaux organisateurs de Basic Income NL et a siégé au groupe de travail de la province sur l’Accord sur la santé.
En dehors de son travail, Joshua fait partie de nombreux conseils d’administration et comités et s’investit dans des travaux autour de l’engagement civique, de l’alimentation locale et des arts.
Leslie Touré Kapo, Institut national de la recherche scientifique (il/lui)
Leslie Touré Kapo est professeur au Centre Urbanisation Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Les intérêts de recherche de Dr Kapo portent sur les études urbaines, les études sur la jeunesse, la théorie critique de la race ainsi que le genre et la sexualité. Il explore spécifiquement l’impact des processus de racialisation sur la vie quotidienne et ordinaire des jeunes dans des quartiers à faible revenu et dans des quartiers d’immigrant.e.s. Le projet de recherche doctoral de Dr Kapo portait sur la vie quotidienne des jeunes personnes racialisées à Montréal. Il a coécrit le rapport « Accès à l’alimentation locale au Canada francophone : perspectives antiracistes et décoloniales » et il est membre du Réseau panafricain canadien pour la souveraineté alimentaire.
Myriam Durocher, Université d’Amsterdam (elle)
Co-organisatrice de l’événement.
Myriam Durocher est chercheuse postdoctorale financée par le CRSH et affiliée avec le département d’anthropologie (programme Health, Care and the Body) de l’Université d’Amsterdam (Pays-Bas). Ses recherches portent sur l’examen critique des relations de pouvoir négociées dans la culture alimentaire du Québec et du Canada afin d’initier un changement constructif vers des cultures et des systèmes alimentaires plus justes (c’est-à-dire plus durables, plus inclusifs et moins normatifs). Ses recherches actuelles, engagées dans la communauté, portent sur le processus du Regroupement des cuisines collectives du Québec, un groupe communautaire qui travaille au développement d’un projet de loi-cadre sur le droit à l’alimentation.
Rachel Engler-Stringer, Université de la Saskatchewan (elle)
Rachel Engler-Stringer est professeure au département de santé communautaire et d’épidémiologie du Collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan. Elle est également chercheuse pour la Saskatchewan Population Health and Evaluation Research Unit. Titulaire d’un doctorat en nutrition, elle travaille sur la sécurité alimentaire communautaire, les environnements alimentaires et l’accès à la nourriture, la durabilité du système alimentaire, la promotion de la santé et la recherche communautaire et participative. Plus récemment, les recherches de Dre Engler-Stringer ont porté sur l’analyse des programmes d’alimentation scolaire et la manière dont ceux-ci peuvent nous aider à nous reconnecter avec la production alimentaire et à créer des systèmes alimentaires locaux plus durables. Dre Engler-Stringer milite activement depuis de nombreuses années en faveur d’un programme national d’alimentation scolaire au Canada. Elle est actuellement coresponsable d’un groupe de recherche interdisciplinaire qui travaille à informer la prise de décision au fédéral sur un programme national d’alimentation scolaire.
Shylah Wolfe, Concordia Food Coalition (elle)
Shylah Wolfe est chef cuisinière professionnelle et organisatrice communautaire. Avant de devenir directrice générale de la Concordia Food Coalition, elle a cogéré une petite ferme biologique, cuisiné à la Hive Café Coop, coordonné CHNGR MTL (« Changer Montréal ») et a été la gestionnaire de projet de la Local Food and Farm Cooperative.
Tabitha Robin, Université de la Colombie-Britannique (elle)
Co-organisatrice de l’événement.
Tabitha Robin est chercheuse, éducatrice et écrivaine d’ascendance mixte métisse et crie. Elle est professeure adjointe à la Faculté des terres et des systèmes alimentaires de l’Université de la Colombie-Britannique. Dre Robin a obtenu son doctorat à l’Université du Manitoba, où elle a examiné le rôle de la nourriture dans les pratiques d’aide et de guérison des peuples cris. Elle explore dans ses recherches les processus et les pratiques des systèmes alimentaires autochtones, en particulier les facteurs qui affectent la souveraineté alimentaire des peuples autochtones.
Tiff-Annie Kenny, Université Laval (elle)
Tiff-Annie Kenny est professeure adjointe au département de médecine sociale et préventive de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Elle est également chercheuse au Centre de recherche du CHU de Québec. Ses recherches font appel à des méthodologies participatives et systémiques pour examiner les déterminants sociaux et écologiques de la santé, et portent sur la sécurité alimentaire, la nutrition et les maladies chroniques chez les peuples autochtones du Canada. Au cours des 10 dernières années, Dre Kenny a collaboré avec les communautés autochtones des régions nordiques et côtières du Canada pour étudier les effets des changements climatiques sur la sécurité alimentaire et la santé, explorant les stratégies employées par ces communautés pour soutenir des systèmes alimentaires résilients.