Irena Knezevic, Université Carleton (elle)

Co-organisatrice de l’événement
Irena Knezevic est professeure agrégée en communication, culture et santé à l’Université Carleton à Ottawa. Dans ce cadre, elle codirige l’initiative de recherche Food and Media Hub. La plupart de ses travaux s’inscrivent dans une approche communautaire et portent sur les systèmes alimentaires, la communication en santé, l’équité et les discours entourant l’alimentation et la santé. Elle est également coéditrice du manuel Food Studies: Matter, Meaning, Movement (2022). Elle a enseigné les études alimentaires aux niveaux collégial et universitaire et est actuellement titulaire de la Chaire en innovation pédagogique 2022-2025 de l’Université Carleton.

Myriam Durocher, Université d’Amsterdam (elle)

Co-organisatrice de l’événement
Myriam Durocher est chercheuse postdoctorale financée par le CRSH et affiliée avec le département d’anthropologie (programme Health, Care and the Body) de l’Université d’Amsterdam (Pays-Bas). Ses recherches portent sur l’examen critique des relations de pouvoir négociées dans la culture alimentaire du Québec et du Canada afin d’initier un changement constructif vers des cultures et des systèmes alimentaires plus justes (c’est-à-dire plus durables, plus inclusifs et moins normatifs). Ses recherches actuelles, engagées dans la communauté, portent sur le processus du Regroupement des cuisines collectives du Québec, un groupe communautaire qui travaille au développement d’un projet de loi-cadre sur le droit à l’alimentation.

Tabitha Robin, Université de la Colombie-Britannique (elle)

Co-organisatrice de l’événement
Tabitha Robin est chercheuse, éducatrice et écrivaine d’ascendance mixte métisse et crie. Elle est professeure adjointe à la Faculté des terres et des systèmes alimentaires de l’Université de la Colombie-Britannique. Dre Robin a obtenu son doctorat à l’Université du Manitoba, où elle a examiné le rôle de la nourriture dans les pratiques d’aide et de guérison des peuples cris. Elle explore dans ses recherches les processus et les pratiques des systèmes alimentaires autochtones, en particulier les facteurs qui affectent la souveraineté alimentaire des peuples autochtones.

Annika Walsh (elle/iel)

Assistante de recherche – Responsable de la coordination et de la conception-création
Artiste transdisciplinaire en émergence, Annika Walsh travaille avec la nourriture, la cuisine et tout ce qui se trouve entre les deux pour approfondir les notions de connexion et de convivialité. En 2022, Annika a terminé un baccalauréat en beaux-arts spécialisé en arts médiatiques à l’Université d’Ottawa, d’où sa posture et son approche d’artiste en recherche. Faisant actuellement sa maîtrise ès sciences en études intégrées sur l’agriculture et l’alimentation à l’Université de la Colombie-Britannique, Annika explore les croisements entre nourriture, culture et identité. Sa passion pour tout ce qui entoure l’alimentation découle de son vif intérêt pour les modes de connaissance relationnels et incarnés, notamment en lien avec l’identité culturelle. Dès qu’il s’agit de favoriser la réparation, le dialogue et le rapprochement des mondes alimentaires, Annika est tout à fait dans son élément.

Dania Asahi Ogie (elle)

Assistante de recherche
Dania est étudiante à la maîtrise en sciences de la planification à l’Université de Toronto. Pendant son parcours académique, elle a eu l’opportunité de travailler avec FoodShare, une organisation de justice alimentaire basée à Toronto. Plus précisément, elle a travaillé avec l’équipe de revendication ce qui l’a conscientisée aux barrières systémiques multiples et intersectionnelles qui existent entre les individus et l’accès aux aliments dans la ville de Toronto. Combinant son éducation en planification urbaine et l’expérience et les connaissances acquises avec FoodShare, elle a développé un intérêt grandissant pour la relation entre les espaces urbains et l’accès à l’alimentation. En tant qu’assistante de recherche, Dania espère développer une compréhension plus approfondie de la défense de la justice alimentaire et de l’état de l’insécurité alimentaire au Canada. Elle se réjouit du fait de pouvoir écouter et participer aux conversations qui prendront forme dans le cadre de cet événement.

Hanine El Mir (elle)

Assistante de recherche
Conceptrice de jeux, Hanine travaille pour le plaisir et s’amuse pour gagner sa vie. Fervente militante dans l’âme et anthropologue en herbe depuis peu, elle est titulaire d’une maîtrise en anthropologie sociale et culturelle de l’Université Concordia, d’un baccalauréat en littérature anglaise et d’un baccalauréat en médias et en communications, avec une mineure en cinéma et études visuelles et une autre en langue arabe, de l’Université américaine de Beyrouth. Actuellement au doctorat, Hanine étudie l’insécurité alimentaire à l’aide de simulateurs de pêche tout en enseignant la conception de jeux comme coordinatrice de l’incubateur de jeux chez Pixelles. Son intérêt pour la stabilité et l’accessibilité alimentaires façonne ses activités, notamment son implication au sein des conseils d’administration de People’s Potato et de la Concordia Food Coalition. Pendant ses temps libres, Hanine s’occupe d’un jardin communautaire, fait la popote dans une cuisine solidaire végétalienne et crée des jeux que vous pouvez trouver ici : https://arnabitakhdar.itch.io/

Madison (Madi) Hynes (elle)

Assistante de recherche
Madison (Madi) Hynes, doctorante en psychologie sociale à l’Université Memorial de Terre-Neuve, s’intéresse en particulier à la psychologie légale et judiciaire. Dans le cadre de son projet de recherche actuel, elle étudie ce que les candidat.e.s juré.e.s canadien.ne.s savent ou croient réellement au sujet des interrogatoires policiers et des confessions afin de déterminer si les profanes connaissent le contenu des témoignages d’expert.e.s sur les aveux obtenus sous la contrainte. Lorsqu’elle ne fait pas de lectures ou de recherches sur les confessions forcées, elle est assistante de programme à temps partiel chez Food First NL, un organisme provincial à but non lucratif dont la mission est de faire progresser le droit à l’alimentation à Terre-Neuve-et-Labrador. Madi y pilote le projet Rethinking Food Charity, qui s’est inscrit dans un processus d’un an visant à repenser la bienfaisance alimentaire dans la région à la lumière de consultations auprès de personnes souffrant ou ayant souffert d’insécurité alimentaire, d’employé.e.s et de membres bénévoles d’organismes de bienfaisance alimentaire et d’autres citoyen.ne.s éclairé.e.s. Les diverses consultations – sondages, groupes de discussion, grands rassemblements en personne – ont abouti à un rapport final assorti de 23 recommandations pour le secteur caritatif, le gouvernement et les organismes intervenant au niveau systémique. Le projet est rendu à l’étape de mise en œuvre des recommandations.