« L’eau est une ressource précieuse et limitée, dont nous devons protéger tant la quantité que la qualité, » affirme Banu Örmeci, Ph.D., chaire de recherche du Canada en génie de traitement des eaux usées et professeur agrégé du département de génie civil et environnemental à l’Université Carleton.

Les quantités limitées d’eau et leur valeur étaient au cœur du message des conférenciers à la table ronde sur le stress hydrique, au Centre de conférences du gouvernement, le 31 mars 2014.

Le Canada dispose de la plus grande richesse hydrique de la planète. Les ménages canadiens consomment deux fois plus d’eau et paient moins de la moitié des sommes que doivent débourser les ménages européens. Pourtant, 25 % des municipalités canadiennes ont connu des pénuries d’eau, et le nombre de Premières nations ayant reçu des avis de contamination de l’eau potable a augmenté de plus de 25 % depuis 2006. Nous devons composer avec des milliards de dollars en coûts d’infrastructure hydrique.

M. Örmeci, Meredith Brown de Sentinelle Outaouais et Irving LeBlanc, directeur adjoint à l’Assemblée des Premières Nations, se sont prononcés en faveur d’une tarification hydrique qui corresponde au véritable coût de distribution et d’un programme de sensibilisation du public qui veille à ce que la population canadienne comprenne la provenance de son eau et la nécessité de protéger et de conserver cette dernière.

Robert Slater, Ph. D., professeur auxiliaire en politiques environnementales à l’Université Carleton, a soutenu que le stress hydrique présente aussi des occasions : « On peut trouver un avantage commercial à la conservation d’eau même si l’on ne ressent pas la motivation de la conserver pour la génération suivante. »

Le débat a attiré des députés, des diplomates et des représentants provenant d’organismes gouvernementaux et de la société civile. Christopher Waddell, Ph.D., directeur de l’école de journalisme et de communication de l’Université Carleton, a animé la discussion, et André Plourde, Ph.D., doyen de la faculté des affaires publiques, a prononcé le discours de clôture.

Cette activité a été organisée avec le soutien de Harold Albrecht, député, président du Comité permanent sur l’environnement et le développement durable; Paul Dewar, député, porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’affaires étrangères; et John McKay, député, porte-parole du Parti libéral en matière d’environnement.

La CPAC a filmé la table ronde aux fins de télédiffusion future.

Les présentations en format PowerPoint sont disponsible :

  1. Banu Örmeci, Ph.D., chaire de recherche du Canada en génie de traitement des eaux usées et professeur agrégé, génie civil et environnemental, Université Carleton
  2. Irving Leblanc, directeur adjoint du logement, infrastructures et gestion des urgencies, communautés saines, sûres et durables, Assemblée des Premières Nations