Grâce au soutien financier d’Infrastructure Canada, le Centre de recherche et de formation sur le milieu urbain procède à une étude de cas au sujet de l’Initiative de planification de voisinage, projet pilote de la Ville d’Ottawa. L’étude vise à examiner le rôle de l’administration municipale et des organismes bénévoles pour ce qui est de promouvoir et de faciliter la participation des résidents à la prise de décisions concernant l’infrastructure locale. Dans ce contexte, nous avons élaboré une méthode de recherche , assumé divers rôles et tenu des activités et avons cherché à documenter et à diffuser nos apprentissages.

Méthode de recherche

La méthode adoptée par le Centre de recherche et de formation sur le milieu urbain pour mener l’étude de cas sur l’Initiative de planification de voisinage tient compte de plusieurs questions clés , problématiques et priorités .

Questions clés

Dans le cadre de son étude de cas portant sur l’Initiative de planification de voisinage de la Ville d’Ottawa, le CRFMU a tenté de répondre aux grandes questions suivantes.

  • Comment les administrations municipales et les collectivités peuvent elles renforcer leurs capacités décisionnelles et faciliter l’apprentissage?
  • Quelle est la valeur concrète et symbolique de l’engagement communautaire?
  • Comment composer avec l’engagement, l’apprentissage et l’impulsion d’un projet?
  • L’infrastructure peut elle fournir un modèle d’engagement civique relativement à d’autres facettes du processus décisionnel local?

Problématiques

En se fondant sur ces questions, le CRFMU a examiné diverses problématiques relatives à l’étude de cas.

  • Degré d’engagement communautaire
  • Pouvoir et contrôle
  • Représentation et responsabilisation
  • Caractère désirable des résultats du projet pilote
  1. ocapacité et adaptation de la collectivité
  2. engagement civique
  3. utilité pour les urbanistes
  4. transversalité (Ville)
  • Durabilité

Priorités

L’approche retenue pour l’étude de cas sur l’Initiative de planification de voisinage consiste à faire ce qui suit:

  • apprendre, nouer des relations et aider à résoudre des problèmes;
  • mettre en valeur la participation et l’influence du « savoir local », lequel fait ressortir les atouts, les besoins et les capacités des gens selon leurs expériences ou l’idée qu’ils se font d’un « endroit » ou d’une « collectivité »;
  • admettre que quelques personnes se penchant sur quelques points ne sont pas suffisantes pour résoudre les problèmes complexes. Gagner l’engagement des collectivités, des municipalités et des conseillers peut mener à des conclusions de recherche plus profitables et plus pertinentes de même qu’à un processus d’urbanisme et à des politiques plus efficaces;
  • aspirer à rendre le processus de recherche aussi positif que possible afin qu’à long terme, tous les intervenants puissent contribuer à l’évolution de la société et à renforcer les collectivités.