Triangular Hate, a Populist Publics project tracking the distortion of historical memory by right-wing transatlantic networks, has received support from the Government of Canada in the form of a major grant from the Department of Canadian Heritage’s Digital Citizen Contribution Program.
‘Triangular Hate: digital memory, disinformation, and transnational traffic between Germany, the US, and Canada’, the project’s full title, puts a microscope on one aspect of harmful speech: a disingenuous and purposeful framing of history – including Holocaust denial; civilizational arguments built on anti-Muslim hostility; and the construction of alternative myths of heritage and history on misogynist and anti-feminist, homophobic, transphobic, racist, or otherwise exclusionary strategies – that undermines the already-fragile balance of egalitarianism, multiculturalism, and internationalism within liberal democracy.
This project tracks chatter between populist groups in the three countries, and analyzes changes in rhetoric and reach through the lens of gender, hate speech, social technology, and historical memory. Research done as part of the ‘Triangular Hate’ project complements the Populist Publics project (supported by the SSHRC and the SSRC), which focuses exclusively on groups and issues based in Canada and the United States.
« Triangular Hate », un projet Populist Projects examinant la déformation du souvenir historique par les réseaux transatlantiques de l’extrême-droite, est rendu lauréat d’une bourse importante du Programme de contributions en matière de citoyenneté numérique du Département du patrimoine canadien.
« Triangular Hate: digital memory, disinformation, and transnational traffic between Germany, the US, and Canada, » le titre complet du projet (traduction: Haine triangulaire : souvenir numérique, désinformation et échanges transatlantiques entre l’Allemagne, les États-Unis et le Canada »), met l’accent sur un élément en particulier du discours pernicieux : une déformation consciencieuse et de mauvaise foi du souvenir historique (parlant entre autres du refus de reconnaître la réalité de l’Holocauste; de la promulgation d’arguments « civilisationnels » fondés sur une hostilité anti-musulmane; et la construction de fantaisies d’héritage et d’histoire faussées au nom de sentiment misogyne, anti-féministe, homophobe, transphobe, raciste ou autrement intolérant) minant les piliers déjà fragiles d’égalitarisme, de multiculturalisme et d’internationalisme se trouvant au centre de la démocratie libérale.
Le projet observe les communications de groupes populistes se trouvant dans les pays mentionnés, analysant les changements dans leur langage et dans leur audience afin d’en comprendre l’effet sur le genre, le discours haineux, la technologie sociale et le souvenir historique. La recherche ayant lieu dans le contexte du projet « Triangular Hate » s’aligne avec et complimente le projet « Populist Publics » (appuyé par la CRSH et la SSRC), qui examine de façon exclusive les groupes et les questions du Canada et des États-Unis.