Dans le cadre d’une discussion spéciale entre experts qui s’est déroulée le mardi 6 février 2018 à l’Édifice Sir John A. Macdonald, les conférenciers ont affirmé que le Canada devrait profiter de son regain de crédibilité et de visibilité sur les questions de démocratie et d’égalité des sexes afin de multiplier ses efforts de promotion de la démocratie à l’étranger.
Plus de 140 députés, ambassadeurs, hauts-commissaires et autres membres de la communauté diplomatique, cadres supérieurs du gouvernement et membres du personnel politique, journalistes, guides d’opinion et membres du personnel enseignant de l’Université Carleton et leurs étudiants ont assisté à la discussion et participé à la réception qui a suivi.
Avant le début de la discussion, les chefs du caucus multipartite pour la démocratie se sont présentés et ont dévoilé les objectifs de leur groupe ainsi que les motifs de sa création. Ces membres comptaient parmi eux la présidente, Anita Vandenbeld, députée (Ottawa-Ouest – Nepean) et les vice-présidents Elizabeth May, députée (Saanich–Gulf Islands) et Kennedy Stewart, député (Burnaby-Sud), ainsi que Randy Hoback, député (Prince Albert).
Suite à l’exposé du caucus pour la démocratie, Jean-Paul Ruszkowski, président-directeur général du Centre parlementaire, a donné une présentation sur le rôle actuel et historique du Canada pour l’appui aux parlements. Le soutien au renforcement des corps législatifs et des partis politiques ne représente plus que 1,4 p. cent des dépenses totales du Canada en matière d’aide au développement international.
Parmi les conférenciers figuraient notamment :
Kevin Deveaux, conseiller au développement parlementaire et des partis politiques, et ancien député provincial de la Nouvelle-Écosse
Peter Dimitroff, conseiller principal en gouvernance et directeur, programmes d’aide à l’Afghanistan, Development Alternatives Incorporated
Jacqueline O’Neill, présidente d’Inclusive Security
Les conférenciers ont porté la discussion sur le fait que les Canadiens et Canadiennes œuvrent à la réforme politique mondiale à l’étranger, mais presque uniquement pour des organismes de provenance non canadienne et sans financement par le gouvernement canadien; sur la question que les parlements et les partis politiques doivent réaliser des progrès mesurables pour faire en sorte que les femmes aient un plus grand rôle en politique et plus particulièrement dans les négociations relatives à la paix et à la sécurité; et sur les manières dont la technologie et l’IA (intelligence artificielle) peuvent permettre aux citoyens d’interagir de façon plus efficace avec leurs parlements.
Maureen Boyd, directrice du Programme de participation parlementaire et diplomatique de l’Université Carleton, a animé la discussion.
Alastair Summerlee, Ph.D., recteur de l’Université Carleton, a prononcé le discours de clôture.
Les liens suivants fourniront de plus amples renseignements :
Des notes par Jean-Paul Ruszkowski, président-directeur général du Centre parlementaire