Lors d’un événement organisé par le Programme de participation parlementaire et diplomatique de l’Université Carleton qui s’est déroulé à la résidence de l’ambassadrice d’Allemagne, Son Excellence Sabine Sparwasser, des conférencières de l’Université Carleton, du gouvernement et de secteur des affaires ont discuté des meilleures manières d’encourager un plus grand nombre d’entreprises appartenant à des femmes à exporter leurs biens et leurs services.
Madame Sparwasser a déclaré devant l’auditoire de plus de 100 députés, sénateurs, ambassadeurs, hauts-commissaires et autres membres de la communauté diplomatique, cadres supérieurs du gouvernement et membres du personnel politique, journalistes, représentants d’entreprises, guides d’opinion et membres du personnel enseignant de l’Université Carleton et leurs étudiants que l’égalité des sexes est une grande priorité pour le G7 et les gouvernements allemand et canadien.
Pamela Goldsmith-Jones, députée et secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international, a constaté que le gouvernement planifiait sa plus grande mission commerciale pour femmes de tous les temps et prôné la création d’un plus grand nombre de programmes visant à faciliter l’accès des femmes à l’entrepreneuriat.
Ailish Campbell, déléguée commerciale en chef du Canada et sous-ministre adjointe d’Affaires mondiales Canada, a préconisé l’intégration des femmes dans les programmes, les missions commerciales, les conférences sur l’exportation, l’aide sociale, les salons professionnels et les tables rondes de dirigeants d’entreprises.
Nicole Verkindt, présidente-directrice générale d’OMX, juge à l’émission Next Gen Den et récipiendaire du prix de l’entrepreneure 2017, a précisé qu’il n’existe pas de solution unique mais que l’approvisionnement constitue le levier d’action le plus puissant dont disposent le gouvernement et les entreprises, étant donné que les ventes représentent le facteur le plus important pour permettre aux femmes d’élargir leur commerce et accéder à l’exportation.
Meredith Lilly, professeure agrégée et titulaire de la chaire Simon Reisman en Affaires internationales de l’Université Carleton et ancienne conseillère en Affaires étrangères et Commerce international du premier ministre Harper, a affirmé que les négotiations commerciales doivent s’effectuer dans une optique égalitaire pour veiller à ce qu’il existe des objectifs concrets permettant aux femmes de faire appel à des mesures d’accès provisoires, à des services financiers et à des programmes d’approvisionnement.
En réponse à une question avancée par Maureen Boyd, directrice du Programme de participation parlementaire et diplomatique de l’Université Carleton, toutes les conférencières se sont entendues pour dire que la persuasion ne suffirait pas à combler les disparités entre les sexes, mais qu’il faudrait imposer des quotas et des cibles concrètes.
André Plourde, Ph.D., a remercié les expertes et prononcé le mot de la fin, en soulignant que la direction demeure le catalyseur de changement le plus important.
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