Explorer les différents défis de la déclaration à l’ARC : Perspectives en fonction de l’âge, de la taille et de la localisation des organismes de bienfaisance
Dans un article de blog précédent, ma collègue Kim Nguyen a discuté des défis que les participants à notre enquête rencontrent avec les exigences de déclaration de l’ARC. Dans ce billet, j’approfondirai les résultats du sondage de la semaine 10 du PCPOB intitulé « Formulaire T3010A de l’ARC », afin d’explorer comment les défis auxquels font face les organismes de bienfaisance en matière de déclaration à l’ARC peuvent varier en fonction de leur âge, de leur taille et de leur emplacement. Pour plus de contexte sur la façon dont nous classons les organismes de bienfaisance en fonction de leur taille, de leur âge et de leur emplacement, veuillez vous référer à nos articles précédents : « La taille et/ou l’âge des organismes ont-ils de l’importance ? Décrire les caractéristiques démographiques des organismes de bienfaisance » et « Exploiter le pouvoir de la géographie dans l’analyse des données d’enquête du Projet Canada Perspectives des Organismes de Bienfaisance (PCPOB) ».
PCPOB Année 2, Semaine 10 Répondants – Nous avons reçu 859 réponses de panélistes à notre enquête sur les exigences de déclaration de l’ARC, offrant une bonne représentation des cinq groupes d’âge que nous utilisons pour classer les organismes de bienfaisance. Il est toutefois important de noter que notre échantillon n’inclut pas les organismes de bienfaisance qui en sont à leur première ou deuxième année d’activité, car notre processus de recrutement s’appuie sur les bases de données de l’ARC pour obtenir les coordonnées des organismes de bienfaisance et nous ne disposions pas de données à jour au moment du recrutement de notre panel.
Pour les organismes de bienfaisance de différentes tailles, la répartition des panélistes pour la semaine 10 est quelque peu inégale, avec la plus grande représentation dans les catégories moyenne et extra-grande (752 panélistes). La plus faible représentation des organismes de bienfaisance de petite taille dont les dépenses annuelles sont inférieures à 61 529 $ (107 panélistes) peut refléter leur manque de personnel et de ressources, ce qui pourrait également avoir une incidence sur leur capacité à participer aux enquêtes.
Lorsque l’on regroupe les organismes de bienfaisance selon leur emplacement, on constate qu’environ la moitié des panélistes de la Semaine 10 se trouvent dans de grandes régions urbaines (492 panélistes), ce qui correspond à la densité de la population du Canada. Cependant, de nombreux organismes de bienfaisance participants se trouvent dans des régions rurales (118 panélistes) et dans des centres de population de petite et moyenne taille (153 et 96 panélistes respectivement). Cette diversité géographique offre un aperçu précieux de la façon dont les organismes de bienfaisance de différents endroits font face aux défis de déclaration de l’ARC.
Une autre façon de regrouper les organismes de bienfaisance est de les classer selon la province ou le territoire où ils exercent leurs activités. L’analyse des résultats de la semaine 10 par province et territoire révèle que la plupart des réponses proviennent de l’Ontario (298 panélistes), du Québec (173 panélistes) et de la Colombie-Britannique (149 panélistes), ce qui reflète la répartition de la population dans ces provinces. Des provinces plus petites comme le Nouveau-Brunswick (26 panélistes) et la Nouvelle-Écosse (24 panélistes) ont également été représentées dans l’enquête, mais dans une moindre mesure. Pour des raisons de confidentialité et de mesure statistique, dans cette analyse des résultats de la semaine 10, je n’utiliserai que les provinces et territoires dans lesquels nous avons eu plus de 10 réponses de panélistes.
Difficultés rencontrées par les organismes de bienfaisance en ce qui concerne les exigences de déclaration de l’ARC
Les défis les plus courants que les participants à l’enquête ont dû relever pour satisfaire aux exigences de déclaration de l’ARC sont les suivants :
- Collecte des données : L’organisation des données requises est un obstacle important pour de nombreux organismes de bienfaisance, en particulier ceux dont les ressources sont limitées ou les opérations complexes.
- Compréhension des directives : L’interprétation des lignes directrices de l’ARC peut être complexe et décourageante, nécessitant du temps et de l’expertise.
- Contraintes de ressources : Le manque de temps, de personnel et de budget peut rendre le remplissage du formulaire difficile.
Dans l’ensemble, les expériences de difficultés liées aux rapports de l’ARC étaient assez uniformes parmi les organismes de bienfaisance d’âges, de dépenses annuelles et d’emplacements différents. Il est toutefois important de garder à l’esprit que nous ne disposons pas d’un échantillon représentatif des organismes de bienfaisance plus petits et plus récents.
Principales conclusions :
Aperçu selon l’âge de l’organisme de bienfaisance : Au cours des différentes années d’activité, les organismes de bienfaisance ont connu des taux similaires de difficultés dans la préparation du formulaire T3010A. Cela suggère que peu importe l’âge de l’organisme de bienfaisance, les principaux défis demeurent les mêmes. Par exemple, les organismes de bienfaisance de tous âges ont des taux similaires de difficultés à recueillir et à organiser les données requises pour la déclaration à l’ARC, (x2(4, N=859) =0.894, p=0.925). Cependant, l’absence d’organismes de bienfaisance dans leur première ou deuxième année d’activité signifie que les expériences des organismes de bienfaisance nouveaux dans le processus de déclaration à l’ARC ne sont pas saisies dans ce sondage.