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Foire aux questions

Pourquoi avons-nous besoin du Projet Canada Perspectives des Organismes de Bienfaisance ?

Le secteur caritatif canadien emploie plus de 10 % de la main-d’œuvre à temps plein du pays et fournit des services aux Canadiens dans tout le pays, mais les données actualisées sur le secteur sont rares. Le secteur ne sait même pas combien d’organisations à but non lucratif existent au Canada. La pandémie de COVID a mis en évidence cette lacune : alors qu’une action politique urgente était nécessaire, des données récentes n’étaient pas disponibles pour renforcer les réponses du secteur à la crise et atténuer l’impact sur sa propre main-d’œuvre.

Pourquoi le secteur ne dispose-t-il pas d’informations actualisées et représentatives ?

Bien que les données financières soient fournies par l’entremise de la Déclaration de renBien que des données financières soient disponibles grâce au formulaire Déclaration de renseignements des organismes de bienfaisance enregistrés (T3010) et aux données de recensement de Statistique Canada – et que des intervenants clés du secteur de la bienfaisance aient mené des enquêtes cruciales (p. ex. La Riposte Philanthropiquel’enquête sectorielle d’Imagine Canada) – des limites empêchent le secteur de recueillir et d’accéder à des informations opportunes et représentatives.

D’une part, le délai entre la collecte des données et leur publication diminue notre capacité de savoir ce qui se passe actuellement dans le secteur. En moyenne, les données complètes des formulaires T3010 sont publiées 18 mois après leur collecte initiale et les renseignements qui s’y trouvent n’offrent pas de perspectives des enjeux actuels touchant le secteur, les détails essentiels concernant sa main-d’œuvre ou les tendances qui influencent les activités des organismes de bienfaisance. En raison d’un manque d’investissement dans les efforts de collecte de données, les enquêtes de grande envergure ne sont pas menées de façon régulière, donc elles n’offrent pas un examen approfondi des tendances au fil du temps. La dernière Enquête sur les dons, le bénévolat et la participation a été menée il y a cinq ans et ne visait pas les organismes de bienfaisance mais plutôt l’ensemble de la population canadienne. Le PCPOB concentrera ses efforts plus particulièrement sur les organismes et les personnes œuvrant dans le secteur caritatif.

D’autre part, bien que les enquêtes menées par des organismes partenaires soient essentielles, des enjeux liés à l’échantillonnage et aux taux de réponse font en sorte que les leçons apprises avec les données sont difficiles à généraliser. Le recrutement pour les enquêtes exige beaucoup de ressources, mais est nécessaire pour qu’un échantillon représentatif soit prélevé et que les résultats soient significatifs. Puisque 75 % des organismes de bienfaisance enregistrés ont des dépenses annuelles de moins de 500 000 dollars, nos échantillons doivent représenter cette réalité. Généralement, ce sont les organismes ayant plus de ressources qui sont consultés sur les enjeux urgents qui touchent le secteur. Le PCPOB s’attaquera à ce manque de renseignements.

Le PCPOB est un projet ambitieux qui permettra aux décideurs, aux professionnels, aux chercheurs et au grand public d’obtenir des renseignements précis, pratiques et clairs sur le secteur caritatif au Canada. Il permettra de mieux harmoniser les priorités entre les bailleurs de fonds, les représentants du gouvernement et les organismes au sein des communautés qu’ils desservent. Grâce aux sondages hebdomadaires et aux rapports en direct, au carrefour interactif de formation et d’information en ligne, aux résumés stratégiques mensuels, aux rapports trimestriels et au sommet annuel pour présenter les données, le PCPOB offrira un aperçu détaillé et accessible des tendances, des enjeux et des possibilités qui touchent le secteur caritatif canadien aujourd’hui.

Qui dirige le PCPOB ?

L’équipe de recherche est constituée de la responsable du projet (Raggo), de l’équipe de recherche principale (Phillips et Grasse) et d’un conseil consultatif universitaire. La responsable du projet, Paloma Raggo, est professeure adjointe à la maîtrise en leadership philanthropique et d’organismes à but non lucratif (MLPOBNL) à l’École de politique publique et d’administration de l’Université Carleton. Elle mène des travaux de recherche sur la gouvernance et le leadership des organismes de bienfaisance et la philanthropie mondiale. Elle enseigne également les méthodologies de recherche aux professionnels. Son expertise dans ces domaines lui permet d’avoir une vue d’ensemble des nombreux volets du projet.

Callie Mathieson est la gestionnaire du PCPOB. Elle apporte ses connaissances et son expérience au PCPOB grâce à son parcours diversifié dans les secteurs public et privé.

Les conseillers en recherche comprennent actuellement Susan Phillips, experte de premier plan du secteur caritatif canadien. Phillips est professeure à la MPNL et sa recherche porte sur les politiques publiques et la réglementation des organismes de bienfaisance et la philanthropie locale. Elle dirigera le volet stratégique du projet.

Le conseil consultatif universitaire sera formé d’intervenants clés liés au secteur caritatif canadien. Il aura pour mandat de réunir des experts du secteur caritatif pour discuter des résultats émergents et des prochaines étapes du projet, ainsi que de favoriser une plus grande collaboration au sein du secteur.

Pourquoi l’équipe de la maîtrise en leadership philanthropique et d’organismes à but non lucratif sera-t-elle responsable du projet?

L’université Carleton s’est formellement engagée à fournir des ressources et du personnel en plus des fonds demandés pour assurer la réussite du projet à long terme. Nous avons accès à une responsable de la recherche, à une coordonnatrice d’événements, à des informaticiennes et à du personnel de soutien en technologies de l’information. Le partenariat avec l’université offre des avantages sans précédents en ce qui a trait à l’infrastructure et au personnel de recherche. Du développement de sites Web aux ressources de bibliothèque en passant par les spécialistes de l’informatique et des mégadonnées et l’organisation d’événements, l’engagement de l’université au développement du secteur caritatif est inégalé. L’Université Carleton offre et appuie le seul programme de deuxième cycle en leadership philanthropique et d’organismes à but non lucratif au Canada. Le vaste réseau d’anciens et les intervenants communautaires du programme veilleront à la diffusion initiale du projet et à la promotion des données qu’il génère. Le fait d’être située dans la capitale du Canada offre à l’équipe de l’Université Carleton un accès aux décideurs, renforçant ainsi la relation entre ces derniers et le secteur caritatif, un des principaux objectifs du projet.

Quels sont les objectifs du projet?

Les trois principaux objectifs du PCPOB

(1) Informer les parties prenantes du secteur et promouvoir la recherche empirique en menant des enquêtes de façon régulière auprès d’un échantillon représentatif d’organismes de bienfaisance enregistrés au Canada; recueillir des données hebdomadaires, mensuelles et trimestrielles sur les tendances, les aspects et les enjeux critiques au premier plan du secteur caritatif.

(2) Bâtir une infrastructure durable et souple pour favoriser un accès ouvert et transparent aux données recueillies sur le secteur. Cela comprend l’amélioration de la littératie des données au sein du secteur par l’entremise de webinaires, de courtes formations en ligne et d’autres outils spécialisés.

(3) Renforcer la capacité des décideurs d’élaborer des stratégies fondées sur des données probantes qui tiennent compte des besoins du secteur et des pratiques en matière de prise de décision et de planification stratégique des professionnels.

Quel type de données est collecté ?

Globalement, le projet se concentre sur l’élaboration d’enquêtes hebdomadaires contenant deux questions en moyenne (environ 100 questions par an). Les questions portent sur des problèmes clés auxquels le secteur est confronté, tels que le quota de décaissement, la main-d’œuvre du secteur, les programmes spécifiques et les relations avec les bailleurs de fonds, pour n’en citer que quelques-uns. Pour faire part de vos commentaires sur les questions, veuillez envoyer un courriel à notre équipe à l’adresse suivante : cicp.pcpob@carleton.ca.

Comment les données sont-elles collectées et diffusées ?

Nous avons recruté tout au long de l’année un panel représentatif des organismes de bienfaisance enregistrés pour répondre aux questions de l’enquête. Les résultats de l’enquête sont mis à la disposition de tous en quelques jours grâce à des rapports hebdomadaires semi-automatisés et à des outils développés par l’équipe.

Les rapports hebdomadaires sont hébergés sur le site web du PCPOB et diffusés par le biais d’une liste de diffusion, des médias sociaux et de nos réseaux. Pour permettre un accès facile et significatif aux informations collectées, nous développons également un centre de formation où les praticiens peuvent acquérir des compétences de base en matière de données et recevoir une formation de la part d’experts pour répondre à leurs questions sur les informations et les données. Les outils d’analyse et de visualisation développés sont libres.

Le PCPOB publiera également chaque année un ensemble de données complet, comprenant les quelque 100 réponses aux questions d’opinion de l’enquête, les tendances, les informations organisationnelles complémentaires aux formulaires T3010 et les données sur la main-d’œuvre du secteur. En outre, le lancement officiel de l’ensemble de données annuel a été intégré dans un événement annuel, le “sommet des données”. Les panélistes, les experts, les organisations communautaires et les décideurs politiques qui y participent réfléchissent aux tendances de l’année, élaborent un programme pour l’année suivante, et bien plus encore.

Fournir des données sans renforcer les capacités du secteur n’est pas une stratégie durable pour répondre aux besoins actuels et futurs du secteur. En développant des processus et des pratiques de collecte d’informations, nous voulons créer une infrastructure d’information durable pour le secteur caritatif au Canada, qui pourra être reproduite à l’avenir (objectif 2). En outre, en développant l’infrastructure d’information du secteur et en encourageant la recherche sur les données recueillies (objectifs 1 et 2), nous renforcerons le dialogue entre les décideurs et le secteur (objectif 3).

Le PCPOB produit des notes d’information mensuelles sur les questions urgentes du secteur et les tendances révélées par les données. En outre, le projet proposera d’agréger des informations empiriques sur le secteur produites par les principales parties prenantes, les représentants du gouvernement et les organisations communautaires. La situation stratégique de Carleton à Ottawa facilitera les contacts et les événements avec les décideurs politiques, les bureaucrates et les experts du secteur.

Qui participe à l’étude ?

Chaque année, nous sollicitons la participation d’organismes de bienfaisance enregistrés sélectionnés au hasard. Les participants sélectionnés reçoivent jusqu’à trois questions hebdomadaires sur des sujets pertinents auxquels le secteur est confronté. Les résultats sont publiés dans les 48 heures sur notre site web.

Quand les travaux d’arpentage ont-ils commencé ?

Les enquêtes ont commencé à être publiées pour la première année de l’étude en décembre 2022. La deuxième année a débuté en janvier 2024.

Où puis-je m’inscrire pour rester dans la boucle ?

Vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion en suivant ce lien.

Où puis-je soumettre des suggestions de questions, des commentaires ou poser d’autres questions?

Veuillez envoyer un courriel à cicp.pcpob@carleton.ca

Qui a fourni le financement du projet?

Le PCPOB, dirigé par Paloma Raggo, Ph. D.,, professeure à l’École de politique publique et d’administration et nommée conjointement à la Sprott School of Business, est lancé grâce à un investissement transformationnel de 3,4 millions de dollars de la Fondation Muttart en Alberta, de la Fondation Lawson et de la Fondation Metcalf en Ontario et de la Vancouver Foundation en Colombie-Britannique, ainsi qu’un donateur qui souhaite garder l’anonymat.