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Ouvrir des perspectives : Perspectives des organisations caritatives sur l’engagement des consultants

Beaucoup d’entre nous ont déjà eu l’occasion de faire appel à des experts extérieurs pour les aider dans divers aspects de leur vie. Ce processus n’est pas toujours simple et nécessite souvent une réflexion approfondie sur les moyens dont nous disposons, le temps dont nous disposons pour atteindre un objectif donné, les points de compatibilité qui sont importants pour nous lorsque nous engageons quelqu’un et les personnes qui sont réellement disponibles. Nous avons peut-être accumulé un mélange de cauchemars, d’histoires de réussite et de percées au cours de ces interactions, et en avons tiré une véritable sagesse qui peut s’avérer précieuse pour d’autres. C’est dans cet esprit de transmission de la sagesse que nous examinons les résultats de l’enquête du PCPOB d’avril 2024 sur les consultants dans le secteur caritatif. Nous avons posé à notre panel une courte série de questions pour évaluer dans quelle mesure les organismes de bienfaisance au Canada font appel à des consultants, pourquoi, et quelles sont leurs expériences générales de travail avec ces acteurs.

Voici 5 résultats clés basés sur les réponses que nous avons recueillies : 

  1. Les consultants sont largement utilisés dans le secteur : Sur les 917 personnes interrogées, 15 % déclarent faire régulièrement appel à des consultants et 63 % indiquent le faire occasionnellement. Seuls 19 % déclarent ne jamais faire appel à des consultants. 
  2. Les besoins internes et la prise de décision sont les principales raisons de faire appel à des consultants : Selon les résultats de notre enquête, la raison la plus fréquemment invoquée pour faire appel à des consultants est l’acquisition d’une expertise dans un domaine spécifique (73%). La deuxième raison la plus fréquente est de combler un manque de compétences au sein de l’organisation (44 %) et la troisième raison la plus fréquente est d’obtenir un point de vue extérieur sur des projets ou des services (33 %). Ces données suggèrent que la motivation pour travailler avec des consultants est largement motivée par des besoins internes plutôt que par des exigences imposées de l’extérieur par les donateurs (seuls 9 % ont indiqué les exigences des donateurs comme raison). 
  3. Les associations caritatives font appel à des consultants pour toute une série de connaissances et de compétences : Les organisations caritatives recherchent l’expertise de consultants dans divers domaines, tels que la planification stratégique, les ressources humaines, la gestion de projet et la collecte de fonds. Les lacunes en matière de compétences que les organisations caritatives tentent de combler par l’intermédiaire de consultants sont tout aussi diverses, allant de la rédaction de demandes de subvention à la gouvernance du conseil d’administration, en passant par la collecte et l’analyse de données, la communication et le marketing. 
  4. Les contraintes financières sont l’une des principales raisons pour lesquelles certaines organisations caritatives ne travaillent pas avec des consultants : Parmi les organismes caritatifs qui ne font pas appel à des consultants (sur la base de 177 réponses de panélistes), la raison la plus fréquemment citée est celle des contraintes budgétaires (76%). Ces données suggèrent qu’il existe une cohorte d’organismes caritatifs qui aimeraient potentiellement engager des consultants, mais qui n’en ont pas les moyens. En revanche, 32% des 177 répondants déclarent n’avoir aucune raison d’engager des consultants externes. 
  5. Les organismes de bienfaisance déclarent en grande majorité avoir eu des expériences positives avec les consultants : Parmi les organismes de bienfaisance qui ont travaillé avec des consultants, 50 % déclarent que, en moyenne, l’expérience a été bonne et 36 % déclarent avoir eu d’excellentes expériences. Seulement 1 % des organismes de bienfaisance ayant répondu indiquent avoir eu une mauvaise expérience avec des consultants. 

La section des commentaires de notre enquête fournit plus de profondeur et de contexte pour les résultats de l’enquête et met en évidence certaines des questions plus larges de personnel et de financement en jeu, ainsi que les différents compromis auxquels les organisations caritatives sont confrontées :

“We really need outside consultants but don’t have the resources to pay them. A lawyer to help us set up chapters, a marketing and fundraising specialist to help us grow. We have asked for volunteers but it is hard to find the specialists.”

“Usually too expensive for us and hard to find qualified persons to come to our community.”

“They are a vital part of getting things done: we can engage people with expertise far beyond what internal staff can offer, in a range of areas of work. We can’t afford them on a regular basis and rely on grant funding to make it happen – but they legitimately help us raise our game.”

“Extremely frustrating as the costs are so high and consultants don’t particularly have context to our particular organization.”

“hiring a consultant is the only way to get staffing funding when they don’t allow you to use funds towards administrative expenses or to offset staffing costs required to do the work.”

“One glaring gap is free (or subsidized/discounted) legal advice for workers and smaller organizations who cannot afford the $200-$300 per hour rate for lawyers.”

“Smaller organizations don’t have the resources or the need to have permanent staffing for every required job. Using a consultant is more cost effective.”

“It was great to get outside perspective and expertise for our agency’s strategic plan.”

Les commentaires sont également une mine de leçons apprises et de sagesse durement gagnée directement par les organismes de bienfaisance de tout le Canada :

“Just be careful. There are lots of external consultants for all kinds of marketing, financial planning, HR, providers of donor lists and more. Just into their track record, access if you really need their services, etc. It is buyer beware because nonprofits can be an easy target.”

“We find it difficult to find a consultant who does not require a lot of orientation, background information, oversight, given the specialized focus of our mission. Once we get past that part, our experience has been better. It’s a trade-off in time, and often it’s not worth it. We end up with a pattern of “easier to do it ourselves.”

“Unfortunately, we find it much easier to get funding for contractors than for wages. This limits our ability to build our organizational capacity.”

“Interviewing and checking references is key.”

“It can be challenging to find consultants that genuinely understand the needs and nuances of the work in our sector. As such, there’s considerable variation in the quality of result and the quality of result does not correspond to the investment made. We often end up depending on the same small pool of consultants that are highly skilled and understand our sector, but this limits the expertise and perspective we can pull on to inform our work.”

–L’équipe du PCPOB

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