À propos du réseau
Sécurité européenne
Le rôle de l’OTAN dans la sécurité européenne :

L’organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a reconnu que la Russie constitue la menace la plus importante à la paix et à la sécurité, appelant Le REET à se concentrer sur la recherche et les événements relatifs à l’évolution de l’OTAN dans ce contexte sécuritaire en mutation. La guerre menée par la Russie en Ukraine redéfinit le rôle de l’OTAN en Europe. L’Alliance renforce ses capacités de dissuasion et de défense et accroît sa présence militaire en Europe de l’Est. Les scénarios d’après-guerre concernant l’Ukraine, l’Union européenne (UE) et l’OTAN seront au cœur des recherches de Le REET. Celles-ci incluront également le rôle du Canada en tant que puissance moyenne, les perceptions de l’adhésion à l’OTAN et les points de vue des États baltes sur la Russie, comparés à ceux de l’Ukraine et de la Géorgie.
La politique de défense de l’UE :
L’UE a pris diverses mesures pour accroître sa capacité à agir de manière indépendante, notamment en développant sa politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Depuis le début de la guerre menée par la Russie en Ukraine, la plupart des pays de l’UE ont augmenté leurs dépenses militaires. De plus, l’UE a renforcé sa coopération avec des États tiers, dont le Canada. LE REET se concentrera sur la façon dont les rôles du Canada et l’OTAN changeront avec une politique de défense de l’UE indépendante.

La sécurité digitale :
La Russie exploite l’environnement des médias et de l’information dans les États baltes et en Europe de l’Est afin d’affaiblir le soutien à l’OTAN et à l’Ukraine, de saper les institutions démocratiques et de poursuivre ses intérêts en matière de puissance douce dans la région. La recherche portera notamment sur les implications de la désinformation en matière de sécurité, y compris la manière dont la Russie et la Chine emploient l’intelligence artificielle afin de rivaliser pour l’influence régionale. En outre, nous explorerons comment l’utilisation de l’intelligence artificielle utilisée dans des actes nationaux et transnationaux a un impact sur l’engagement canadien et celui de l’OTAN.

L’architecture de sécurité eurasienne
Les rôles régionaux de l’OTAN dans le Caucase Sud :
L’instabilité dans les États du Caucase du Sud, tels que la Géorgie et l’Arménie, due à l’intervention russe, pourrait avoir des conséquences majeures sur la sécurité mondiale. Située à des points d’entrée géostratégiques de la Russie et de la Chine, l’OTAN a récemment augmenté ses activités dans la région pour contrebalancer l’influence russe. La recherche se concentrera sur une évaluation des conditions politiques régionales, des implications possibles en matière de défense et des opportunités de coopération en sécurité entre le Canada et les acteurs régionaux.
Migration, changement climatique, déstabilisation et terrorisme :
L’émigration des jeunes de l’Asie centrale et d’autres parties du Caucase eurasien vers d’autres parties du monde a des impacts importants sur les pays d’origine des migrants. En même temps, des centaines de milliers de Russes occupent ces pays afin d’éviter l’environnement de guerre en Russie. La recherche portera sur l’impact des migrants de guerre russes sur les populations régionales et sur l’instrumentalisation des migrants par la Russie, provenant du Yémen, de la Syrie et d’autres pays. Elle portera également sur les relations globales entre la migration, l’extrémisme et le terrorisme.
La sécurité de l’information, désinformation et l’intelligence artificielle :
La Russie exploite les médias et l’environnement informationnel dans le Caucase du Sud et l’Asie centrale, ainsi que dans l’Europe de l’Est et les pays baltes. De larges populations russophones provenant d’Asie centrale facilitent l’influence russe, tandis que la nostalgie de l’Union soviétique dans le Caucase du Sud favorise la désinformation à grande échelle. La Russie utilise l’intelligence artificielle pour créer et diffuser la désinformation dans le Sud global, sécurisant les peuples minoritaires et punissant les dissidents. LE REET examinera les moyens et l’efficacité de l’influence russe dans les médias des pays voisins. La recherche portera également sur les répercussions de la concurrence russo-chinoise en matière d’intelligence artificielle sur la propagation de l’autocratie en Eurasie.

Sécurité de l’Arctique
Canada et Europe du Nord :
L’invasion russe de l’Ukraine et l’entrée subséquente de la Finlande et de la Suède dans l’OTAN ont fondamentalement changé les politiques et la sécurité dans l’Europe du Nord. Les États baltes et arctiques sont désormais des contributeurs clés à la sécurité européenne. La recherche examinera comment le recentrage de la sécurité dans l’Arctique impactera la collaboration canadienne avec les partenaires de l’Alliance dans la surveillance et le suivi régionaux. Ceci inclura les manières dont le changement climatique modifie les considérations économiques et militaires.
La Chine et le Sud global :
Les sanctions occidentales imposées en 2014 ont mené la Russie à cultiver la Chine en tant que partenaire stratégique. La Chine est désormais le plus grand acteur étranger pour l’Arctique russe, avec des prétentions plus larges. L’invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022 a poussé la Chine à réviser son évaluation du risque de partenariat avec la Russie à la lumière de l’exposition potentielle aux sanctions occidentales, alors même que la collaboration russo-chinoise s’approfondit dans d’autres secteurs. Le REET examinera l’évolution des partenariats internationaux de la Russie dans l’Arctique, qui cherche à ouvrir l’Arctique à l’Inde et à d’autres États dans le Sud global afin d’exploiter ces liens contre les puissances occidentales, et potentiellement la Chine, dans l’Arctique.
Le changement climatique et les acteurs tiers :
Comme l’indique la politique de la défense du Canada, « Notre Nord, fort et libre, » le changement climatique rend l’Arctique plus accessible à une variété d’acteurs non arctiques qui cherchent à exploiter des ressources nouvellement accessibles, ainsi que des opportunités de commerce et de développement. L’augmentation de l’isolement globale de la Russie, y compris dans le Conseil de l’Arctique, contribue indirectement à la croissance d’acteurs tiers tandis qu’elle tente d’attirer de nouveaux acteurs dans la région. LE REET concentrera ses recherches sur la manière dont les enjeux croissants dans l’Arctique impacteront la sécurité des États arctiques, incluant les moyens de subsistance des communautés autochtones dans le Nord. En outre, Le REET se concentrera sur la façon dont le Canada et ses alliés de l’OTAN peuvent mener des efforts pour identifier et défendre contres des menaces potentielles émergentes dans l’environnement arctique en fluctuation.
Atteindre nos objectifs
L’approche de recherche envisagées par le REET s’inscrit dans la vision de la politique de la défense du Canada, « Protection, Sècurité, Engagement » – c’est-à-dire une défense forte au pays, une sécurité partagée en Amérique du Nord, et un engagement actif à l’international – ainsi que dans la mise à jour rècemment publiée, « Notre Nord, fort et libre ». En mettant l’accent sur les implications régionales et mondiales du conflit russo-ukrainien pour la sécurité de l’Europe, de l’Eurasie et l’Arctique, le REET souscrit à l’idée que les intérêts stratégiques du Canada sont étroitement liés à la stabilité mondiale, la primauté de l’ordre international fondé sur les règles, ainsi qu’au principe de la défense collective.

Protection
LE REET soutiendra l’objectif « la protection du Canada » en impliquant le public canadien – groupes diasporiques déjà profondément engagés dans les questions régionales jusqu’aux citoyens ordinaires – afin qu’ils puissent acquérir une meilleure compréhension des complexités régionales et des domaines dans lesquels le Canada ou les Canadiens peuvent contribuer à la paix, à la stabilité, à la liberté et à la prospérité.
Sécurité
Le concept de « sécurité en Amérique du Nord » est actuellement mis à l’épreuve par l’évolution de la situation en Europe de l’Est. Le Canada et ses alliés de l’OTAN s’inquiètent de plus en plus des efforts de la Russie pour sécuriser l’Arctique – un processus qui s’est intensifié depuis le déclenchement de la guerre totale en Ukraine. L’adhésion récente de la Finlande et de la Suède à l’OTAN modifie l’équilibre stratégique dans la région, offrant de nouvelles opportunités d’engagement pour des acteurs émergents dans la sécurité arctique. La recherche analysera les effets de ce recentrage sécuritaire sur la coopération canadienne avec les partenaires de l’Alliance en matière de surveillance et de suivi régionaux. Elle tiendra également compte de l’influence croissante du changement climatique sur les dimensions économiques et militaires de la région.
Engagement
Afin d’atteindre le but du Canada de promouvoir « l’engagement dans le monde, » le REET développera des relations avec des partenaires régionaux pour produire des recherches avec une contribution locale approfondie et reliera les résultats aux décideurs et analystes canadiens au sein du MDN/CAF par le biais de plateformes collaboratives. En mettant l’accent sur le rôle que peut jouer le Canada dans la défense européenne, y compris sa collaboration avec d’autres membres de l’OTAN, le réseau aidera les décideurs politiques du Canada à prendre des décisions éclairées lorsqu’ils sont confrontés à des problèmes de sécurité mondiale.