A recent La Presse article on the possible implementation of soda taxes in Quebec referenced a research paper by SPPA PhD candidate Antoine Genest-Grégoire.
Taxer, oui, mais taxer bien
On parle de taxer les boissons sucrées au Québec depuis fort longtemps. Si longtemps que plusieurs pays et territoires ont dans l’intervalle mis sur pied ce genre de mesures. Au Canada, Terre-Neuve-et-Labrador est la première province à imposer une telle taxe depuis le 1er septembre dernier.
Est-ce que ça fonctionne ?
Il est donc trop tôt pour tirer des conclusions de cette première expérience canadienne.
Les chercheurs québécois concluent toutefois qu’une taxe sur les boissons sucrées est efficace, car les autres expériences en cours démontrent que les gens en achètent moins. « C’est conforme à ce qu’on s’attend,» précise Antoine Genest-Grégoire, candidat au doctorat à l’Université de Carleton.
«On augmente le prix d’un bien, un bien qui a quand même pas mal de substituts, donc les gens se tournent vers les substituts.»
«C’est certain que ç’a un impact pour ces entreprises-là, mais beaucoup ont toute une gamme de produits dont plusieurs ne seraient pas touchés par la taxe.»